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à géométrie variable, baromètre bruxellois

billets au gré de l'envie, de l'inspiration...

Les idées qui voyagent, l'espace d'une pause (...)

Publié le 25 Juin 2010 par yoanan2bsl in Errance(s)

L'esprit embrumé par le bruit infernal et récurrent qui se radine tous les quatre ans, la grand messe du football (j'avais déjà fait un commentaire là-dessus; v'là que ça me revient, un vrai bonheur!). J'imagine que le fait d'habiter sur un grand boulevard de ma capitale nordique ne doit pas franchement aider; cependant, j'adorerais -pas seulement dans un fantasme génocidaire, en vrai, là-, voir les bagnoles de ces débiles profonds s'esquinter comme celle de Bourvil dans ce film mémorable: Le corniaud. C'était une "Deuch" (pour celle-là, ce serait dommage) mais juste à voir sa fraise déconfite, rien que le souvenir, j'apprécierais assez de voir ces fondus la tirer pareille.

 

Enfin, plus qu'une quinzaine, du moins j'imagine, à devoir supporter ces fantaisies plutôt désagréables et il me restera à chercher me faire pendre ailleurs avant le grand retour de cet événement aux accords passablement discordants (si au moins les hurlements de leur klaxon avait une quelconque harmonie; quoique, ce serait sans doute bien pire encore).

 

Foin, de récrimination(s), après tout, l'humeur n'est pas forcément à déverser du fiel; je vais donc tenter de fermer cette parenthèse (bien qu'à commencer sur cette note, c'est plutôt d'une évolution majeure qu'il s'agirait!).

 

Une saison qui vient à s'achever, une saison à tenter de former quelques ouailles à user un tant soit peu moins mal d'une langue complexe mais néanmoins belle et si agréable à travailler; en parallèle, tenter vaille que vaille de leur ouvrir un peu plus l'esprit à certaines réalités auxquelles, bon gré mal gré, ces ouailles sont confrontées chaque jour. Presque de l'ordre du mythe de Sisyphe, en fait; à moins que ce ne soit lié au tonneau des Danaïdes (presque du pareil au même, me semble-t-il).

Cette activité quotidienne, si elle ne me semble pas inutile (pas encore!), demande tout de même une énergie que je ne suis pas toujours convaincu d'avoir (certains jours, d'ailleurs, il se pourrait bien qu'elle ne soit pas pleinement présente); là, sans que ce soient déjà les vacances (bien que la saison s'approche à grands pas), ce sera quand même une période sensiblement moins ardue en terme de quotidien. L'espace de quelques semaines, il va être possible, normalement, de prendre le temps pour poser quelques jalons supplémentaires, revoir notre pratique usuelle et, peut-être, anticiper de nouvelles stratégies en matière de formations et d'apprentissage (à donner ou recevoir).

 

Moins d'un mois, à présent, avant qu'une véritable pause se fasse; quelques jours à pousser vers le sud (enfin, le sud par rapport à ici). Il semblerait bien que mes espaces d'errance locaux aient brutalement tendu à se réduire. Hors mes loustics, l'une ou l'autre cousines qui traînent encore sur ce territoire et, bien évidemment, quelques amis (pas trop, mais les doigts d'une main suffisent amplement de ce point de vue).

Peut-être le moment d'entamer plus avant quelque prospective en matière d'avenir (...)

 

Le projet vers le sud avec l'ami R. reste pleinement d'actualité, ce qui est moins clair, c'est de quelle façon parvenir à le rendre viable (quoiqu'à réunir suffisamment de personnes, on fait forcément des économies d'échelle; cela dit, garder à l'esprit que "trop de cuisiniers gâchent la sauce"!). Pourtant, entre maintenant et le sud, de l'eau doit encore couler sous les ponts; il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Me reste quelques petites choses à terminer (ou à entamer enfin) par ici, et puis, surtout, "Life is an orange" (...)

 

Entre mes loustics qui se déplacent entre ici et l'Italie, l'ascendance qui vient de s'installer en Bourgogne (d'anciennes racines perdues et retrouvées?), voire une langue presque oubliée qui tendrait à m'être fort régulièrement remémorée (mais après tout, les Francs venaient bien de territoires aujourd'hui allemands!), bien malin qui pourrait dire à ce jour l'exacte direction que prendra effectivement demain (...)

 

Une manière de considérer que même à l'écrire, rien, jamais, ne l'est vraiment (...)

 

As someone said it already, "Never say never, again" (...)

 

Be seeing you!

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