De l'apaisement après les décibels en trop (...)

D’un « univers », l’autre (…) Voici quelques heures encore, une tripotée d’allumés à la testostérone mécanique transformait mon début de nuit en enfer de décibels qui me faisait les vouer aux pires affres, enfin, surtout leurs véhicules (il est vrai que moins dans le bruit assourdissant, les fantasmes génocidaires tendent à s’estomper). Après une matinée à profiter d’un jardin entouré de murs, d’un petit-déjeuner avec kawa et quelques bouts de pain qui tiennent plus de préparations à l’allemande plutôt qu’à cette saleté insipide que l’on trouve habituellement dans la plupart des boulangeries ; il faut bien reconnaître qu’un premier apaisement ne manque en rien de s’installer.

Un peu plus tard, se la jouer hors des limites de la ville pour finalement « atterrir » au milieu d’un domaine d’une taille loin d’être négligeable, nous ne sommes pas plus que cinq pour le moment. Deux « astronautes » (l’ami R. et le loustic Z.) qui s’occupent d’aller « piller » l’une ou l’autre ruches, une Basque (Miss E.) qui s’occupe de l’un ou l’autre ordonnancement nécessaire au travail de nos « astronautes », voire qui nous fait quelques passes de jonglerie et, enfin, un hamac où repose une petite brune (Miss C.) parfaitement dans les limbes post une nuit par trop écourtée (…)

Le chant des oiseaux, le soleil qui cogne et fait chauffer ce boitier noir sur lequel j’écris ces lignes. Quelques conversations et deux chats, un Greffier et une ancienne gloire de Turquie qui se la joue princesse ottomane.

Non, décidément, plus moyen d’encore m’inquiéter des cinglés de la testostérone mécanique (…)

Je profite.

Be seeing you !