Reflets scribatoires et dépassionnés...

Une éternité, moins quelque chose; peu, sans doute, mais tout de même...

L'espace et le temps, depuis mes dernières visites en ces lieux, se sont comme contractés. A moins que ce ne soit l'inverse...

Bruxelles est toujours là, plus entièrement pareille, pas forcément complètement différente; ça fonctionne, bien que le coeur n'y soit pas/plus absolument identique. La Belgique résiste, comme en permanence agitée de troubles gastro-intestinaux; mais à l'instar d'un hypochondriaque délirant, elle persiste à tenir, curieuse anomalie résistante. Quant au monde, lui, comme à sa grande habitude, il n'a pas encore implosé, et il s'en fout, manifestement.

Drôle d'introduction, étrange entrée en matière, après si longtemps passé hors de l'espace claustrophobe de ces pages. L'humeur n'est pas au commentaire politique, encore qu'il y aurait matière à: fusse l'effacement de la sarkozie un peu plus au sud. L'atmosphère présente ne se mâtine d'aucune envie d'errance rêveuse et féminine, l'intime se calfeutre dans la pudeur. Enfin, la cuisine et les fêtes se sont fait la malle nettement plus au sud encore. L'ami R. s'est barré en douce à se construire un autre possible sous des ciels plus cléments.

Il serait, semble-t-il, des choses plus urgentes et moins à la rêvasserie dans mes priorités; des enjeux plus tangibles et vibrants qui m'agitent les fibres multiplement mais dans la concentration. Coeur, corps et engagements divers, donc...

Be seeing you (...)